Pour préparer notre plan d’entraînement pour le Marathon du Pôle Nord, nous avons surtout pris en compte les éléments suivants :

1. les conditions climatiques – températures de l’ordre de -25°C à -35°C (et parfois moins…); et,

2. l’irrégularité de la surface au sol – neige et glace – des crêtes de pression étant créées par les frictions et chevauchements des blocs de glace. Le vent peut également créer des congères.

 

Le Marathon du Pôle Nord constitue ainsi un trail blanc sur une distance marathon, avec des températures très (très) basses.

Dans ces conditions, outre une préparation classique pour la distance marathon, notre entraînement spécifique consiste principalement à courir sur la plage ou la neige et dans un entrepôt frigorifique en froid négatif (-25°C) afin de tester la résistance du matériel au froid, la conservation de chaleur et la gestion de la transpiration (car transpiration = eau = givre ou glace à -25°C !).

Compte tenu de nos obligations professionnelles, nous avons programmé uniquement quatre séances d’entraînement par semaine : deux sorties courtes au seuil et en fractionné en semaine et deux sorties longues le week-end dont quelques séances en entrepôt frigorique.

Pour nos deux premières séances en entrepôt frigorique à vitesse spécifique (une sortie de deux heures il y deux semaines, puis une de trois heures ce samedi), nous avons été chaleureusement accueillis au sein des entrepôts frigoriphiques d’OrlyGel  (à Orly).

L’objectif de ces deux premières séances était surtout d’évaluer les premières sensations de course à -25°C et c’est également l’occasion d’utiliser deux des masques fournis par notre partenaire Oakley (Canopy pour Jérémie et A-Frame pour Stéphanie). Résultats : nous avons eu un peu froid… une fois sortis de l’entrepôt ! Et un peu trop chaud en réalité durant l’entraînement, ce qui n’est toutefois pas une surprise dans la mesure où notre équipement reste à ce stade à compléter – savant dosage de superposition de couches pour ne pas perdre trop de chaleur tout en évacuant suffisamment la transpiration.

Après une heure de course, nous observons déjà que la couche extérieure commence à givrer ou à durcir en raison du froid. Les masques sont efficaces, la double lentille permettant de limiter significativement le givre – malgré un rythme plus soutenu en fin de séance.

Nous avons également profité d’un passage dans le Vercors le week end dernier pour programmer deux sorties de deux heures dans la neige à vitesse spécifique avec un dénivelé positif cumulé de 800 mètres. Le dénivelé plus la neige rendent ces deux sorties particulièrement difficiles – heureusement il n’y aura pas autant de dénivelé au Pôle Nord…

Enfin même si ces sorties sont particulièrement difficiles, c’est un très bon entraînement. Comme toujours d’ailleurs, l’épreuve c’est l’entrainement – pour que tout se passe au mieux le jour J.

Direction le Trail des Huiles le week end prochain : trail blanc de 35 kms (1400m D+) à Bourget en Huile (73110).

A suivre donc…

 

En attendant, plus d’informations sur le Marathon du Pôle Nord sur notre blog : http://runners-to-the-pole.com.

Au-delà du défi sportif, cette course est surtout pour nous l’occasion de soutenir l’Association Petits Princes. 
Depuis 1987, les bénévoles de l’Association Petits Princes réalisent les rêves d’enfants gravement malades autour de leurs passions, en fonction de leurs traitements et hospitalisations.

Permettre  à  un  enfant  malade  de  vivre  sa  passion,  son  rêve  le  plus  fou, lui donne cette énergie indispensable pour combattre la maladie.

Si vous aussi vous souhaitez que les rêves de ces enfants deviennent réalité, nous vous donnons rendez-vous sur notre page de collecte de dons au profit de l’Association Petits Princes : http://www.alvarum.com/stephaniegicquel